Description
Gaston Hoffmann, offre une parfaite allégorie de cet homme obscure,
« de cette figure du mal ».
Dans un dégradé de rouges et d’orange, l’artiste renvoie à l’enfer tel qu’on l’imagine et aux mondes hallucinatoires dz nos cauchemars.
Comme dans l’Enfer ou la Mort de l’Avare de Jérôme Bosch, nous retrouvons une multitude de personnages effrayants et comique à la fois : un squelette, un homme au visage bandée, une femme au visage blafard, des diablotins…
Deux interprétations sont possibles ; l’imagination d »Hoffmann étant des plus fertiles…
La première, celle du conte de Noel.
Endormi sur sa table de compte, à la lueur de la chandelle, l’avare se réveil se réveille brutalement.
Face à lui, drapée de noir la présidente d’un tribunal, imaginaire et réel, composé :
des humains auxquels il n’a pas voulu donné et de créatures maléfiques qui lui volent son argent (les diablotins).
La deuxième,
plus mythologique et mystique.
Enfermé avec ces geôliers, à l’heure du jugement, ces derniers viennent le persécuter, tel le jeune homme tentant de lui voler son argent; et les diablotins, sur leur barques, prenant tout son argent. Condamné à vivre dans cet enfer.