Description
Barcelone, enfance :
Issu d’une famille d’entrepreneurs de Valence, Francisco, alors âgé de cinq ans, s’installe à Barcelone avec sa famille.
Dès petit, Francisco Miralles sut qu’il voulait devenir peintre, déjà à l’école il passait son temps à dessiner dans ses cahiers, au regret de ses parents qui espéraient qu’il reprenne les affaires de la famille.
Cependant, après avoir été surpris en train de dessiner sur les registres de son père, ses parents cèdent et lui trouvent une place dans l’atelier de Ramon Marti Alsina, un des grands du courant réaliste et romantique de la peinture espagnol. (un peu à la manière de Courbet)
Il y étudie pendant plusieurs années. Très vite, il manifeste un intérêt pour la peinture figurative, contrairement aux paysages qui étaient la spécialité de son professeur.
Paris, un nouveau départ :
À 18 ans, Francisco Miralles obtient le consentement de ses parents, ainsi qu’un soutien financier, pour poursuivre ses études à Paris et se perfectionner.
Il s’adonne alors à la copie de chefs-d’œuvre au Louvre et travaille occasionnellement auprès d’Alexandre Cabanel qui le conseille.
Il s’installe à Montmartre où il y côtoie les grands noms de la peinture espagnole tels que Santiago Rusinol et Ignacio Zuloaga mais aussi les grands peintres français de l’époque.
Il établit des relations commerciales avec l’un des plus importants marchands d’art parisien, Adolphe Goupil, qui exportait alors un grand nombre d’œuvres vers l’Amérique.
Une chance pour l’artiste de se faire connaître au-delà des frontières européennes. Le marchand d’art passe alors plusieurs commandes pour plusieurs œuvres de Miralles.
Dès lors, son talent est vite reconnu et il expose régulièrement aux Salons de Paris de 1875 à 1896, ainsi qu’au Salon des Artistes Français à Paris. En parallèle, il participe également à l’exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts à Barcelone.
Son don inné du dessin est récompensé par une médaille d’argent à Dieppe en 1875 et à Angoulême en 1877, ainsi qu’une médaille d’or à Montpellier en 1885.
Grâce à sa participation à de nombreuses expositions internationales à Londres, Berlin, et en Amérique, Miralles gagne en visibilité et en popularité, attirant l’attention des collectionneurs à la fin du XIXe siècle.