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La représentation de l’atelier est un genre en soi dans la tradition picturale. Bien avant l’arrivée de la photographie, la peinture montrait déjà l’artiste en action

Au 19ème, Paris voit une forte augmentation du nombre de peintres qui jouissent d’une certaine notoriété s’établir en son sein. Cette augmentation s’accompagne d’une prolifération d’ateliers d’artistes sur les deux rives de la Seine.

Au début du siècle, l’atelier continue la tradition du 18e et reste un lieu d’apprentissage puis devient un lieu exclusif de création.

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Description

Ces œuvres comme notre toile, malheureusement anonyme, nous permettent de cerner l’abiance d’une époque et de visualiser le lieu du créateur

Chez Jean-Léon Gérôme, on y trouve des boiseries et tapis aux murs, Puvis de Chavannes arbore ses toiles aux murs.

Souvent les pièces les pièces sont immenses, très hautes de plafond, plein de peaux de tigre, tapis persans, armures exotiques et moucharabiehs.
Fin XIXe, les ateliers sont des intérieurs bourgeois recouverts de tentures et d’objets précieux comme des cabinets de curiosités.
Puis la verrière fait son apparition et les murs s’éclairent.

Informations complémentaires

Dimensions 70,5 × 63,5 cm
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