Description
Deux paires d’appliques
identiques furent livrées en en 1809 pour la salle à manger du Grand
Trianon à Versailles où elles sont toujours conservées. (1). Un autre
ensemble de quatre appliques du même modèle fut également livré par
Claude Galle en 1806 par Claude Galle au château de Fontainebleau où
elles se voient toujours. (2)
(1) : livré par Galle le 23 décembre 1809, pour la
salle à manger du Grand Trianon : « Deux paires de bras à flèches, tête
de Diane portant quatre lumières, ciselées et dorées or mat » (Inv. T
4006).
Reproduit in Denise Ledoux-Lebard, Inventaire général du musée national de Versailles et des Trianons, Le Grand Trianon, Meubles et Objets d’art, Editions des Musées nationaux, Paris, 1975, p. 174 et in Hans Ottomeyer / P. Pröschel, Vergoldete bronzen II, 1986, p. 706 n°23
(2) : livré par Galle
Bronzier le 21 septembre 1806, pour le grand salon de réception de la
secrétairerie d’État de France à Fontainebleau : « 2 paires de bras à
288 fr à 4 lumières, 576 fr » « quatre bras de cheminée en bronze doré,
flèches, têtes de Diane, palmettes et cors de chasses à 4 lumières »
(Arch. Nat. O² 500, d. 2, p. 14). (Inv. F483C).
L’un des plus éminents
bronziers et fondeurs-ciseleurs de la fin de l’époque Louis XVI et
l’Empire, Claude Galle est né à Villepreux près de Versailles. Il fait
son apprentissage à Paris sous le fondeur Pierre Foy, dont il épouse la
fille en 1784. Reçu maitre en 1786, à la mort de son beau-père en
1788, Galle prend la direction de l’atelier, qui devient l’un des plus
importants de Paris, employant, au plus haut de son activité, près de
400 artisans. Galle déplace l’atelier d’abord quai de la Monnaie, puis
en 1805 au 60 rue Vivienne.
Sous l’Ancien Régime le
garde-meuble de la couronne, lui fait l’honneur de plusieurs commandes,
puis sous l’Empire Galle fournit la majorité des bronzes d’ameublement
au Château de Fontainebleau. Il est un des fournisseurs attitrés du
Garde Meuble imprérial pour des luminaires, boîtes de pendule, et vases
qu’il livre aux palais de Saint-Cloud, de Trianon, aux Tuileries, à
Compiègne et Rambouillet. Il fournit également les palais italiens de
Monte Cavallo à Rome et Stupinigi près de Turin.
Bibliographie comparative:
– J.P. Samoyault, Musée national du château de Fontainebleau, Pendules et bronzes d’ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris 1989, n°114, p.141.
– Ernest Dumonthier, Les bronzes du Mobilier national, Bronzes d’éclairage et de chauffage, Massin, Paris, pl. 29, ill. 3.
– Denise Ledoux-Lebard, Inventaire général du musée national de Versailles et des Trianons, Le Grand-Trianon, Meubles et Objets d’art, Editions des Musées nationaux, Paris, 1975, p. 174.
-Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, Tome II, Klinkhardt & Biermann, Munich, 1986, p. 706, fig. 23.